FICHE DU PERSONNAGENOM : A-t-on vraiment besoin d'un nom? Nous sommes tous différents, à quoi bon vouloir se dissocier encore plus...
PRÉNOM : Shineï
ÂGE : 15 ans
SEXE: féminin
LIEU DE NAISSANCE : Une ville pauvre, perdue dans le désert...
EMPLOI | OCCUPATION : rien en particulier.
RACE : Hybride-chat
CAMP : Neutre
CARACTÈRE :Vous comprendrez que son histoire l'a énormément marquée. Mais au lieu d'être hyper colérique ou déprimée, elle est seulement.... rien. Elle n'as plus aucune émotion. Elles sont toutes parties avec Mihrra, au milieu du désert. Les récupérer? Pour quoi faire? Qu'elles reviennent si elles le veulent. Qu'est-ce que ça pourrait lui faire? Shineï est très repliée sur elle-même, parle peu, sourit encore moins et ne pleure jamais. Elle est très mature pour son âge, sachant plus de choses sur les humains qu'un homme ayant vécu plusieurs fois. Elle est du genre à accepter la présence des autres, sans vraiment les apprécier. Elle n'est jamais en colère. Elle n'est jamais triste. Elle n'est jamais horrifiée. Elle l'a déjà été. Mais elle n'a jamais été heureuse. Elle n'a jamais vraiment rit. C'est à peine si elle sait ce que ça veut dire. Elle s'est forgé une carapace au fil du temps, rien ne peut l'atteindre... d'ailleurs, très peu de gens ont essayé de la briser, ou tout simplement de la faire fondre... Elle fait ce qu'elle pense être juste, pas ce que les autres voudraient qu'elle fasse. Le fugitif poursuivi par la police est-il l'assassin ou la victime? Elle se fit à son instinct, qui se trompe assez peu souvent... il a souvent été mis à l'épreuve.
PHYSIQUE :La première chose que l'on remarque chez elle: ses yeux. Deux grands yeux jaunes reflétant toute la misère du monde. Son regard plus félin qu'autre chose emprisonne ceux des autres comme un papillon de nuit attiré par la lueur d'une bougie. Comme tous les papillons, celui-ci finira par se brûler les ailes. Son pelage court et soyeux est noir, orné d'un motif bleu sur le front. Elle le cache sous sa capuche lorsqu'il est nécessaire de se faire discrète. Elle a de fines chaussures lui permettant de courir vite, plus vite que ses poursuivants, sans qu'il y ai quoi que ce soit de technologique ou magique. Six vibrisses se répartissent autour d'un museau félin. Des habits souvent gris ou noirs. Pas de gants. Elle n'a pas peur de se salir les mains. Elle est plate comme une planche à repasser, et beaucoup de gens la prenne pour un garçon.
HISTOIRE :Naissance. J'ai tué ma mère. Mon père et mes cinq frères et sœurs s'occupent de moi. Nous sommes au beau milieu du désert. Des coups de feu et des cris résonnent.
Un an. Papa a trouvé une autre femme. J'ai deux petites sœurs. Il a trop bu. Il a tué ma petite sœur avant même de lui donner un nom. Sous le regard horrifié de toute la famille. Je pleure, je hurle. Le plus grand frère se fait frapper à ma place.
Pendant quelques années, toute la famille cachée dans un souterrain. Nous mourrons tous de faim. L'aîné envoie souvent des messages au gouvernement, par tous les moyens que nous avons... mais rien. Pas d'aide. Seuls, contre la ville entière. Pendant neuf ans, rien.
Dix ans. Leïla et Sacha sont morts, de faim, de soif. Cero, l'aîné, peine beaucoup à trouver de quoi manger. Un soir... il revient, bourré, en hurlant que s'il nous tuait, les gens qui s'entredéchiraient en haut lui donneraient à manger. Il a tué Shun. Il a tué Perry. Je l'ai tué. Un coup de poignard. Mihrra, la jumelle rescapée, a survécu. Elle me regarde, horrifiée et reconnaissante à la fois. Nous partons. Nous enjambons les cadavres, serrées l'une contre l'autre. Des gens démembrés, torturés. Des cadavres d'enfants, brûlés, à moitié dévorés. Nous frissonnons, malgré la chaleur accablante. Nous marchons dans le sable.
Elle meurt dans le désert.
Onze ans. J'ai atteins Station Square, mourante. J'ai bu l'eau d'une fontaine, qui m'a paru la meilleure du monde mais qui m'a rendu malade pendant des semaines. Je vole pour survivre. Je sais. Je sais que les gens s'entretuent, pour l'argent, pour le pouvoir. Les plus grands se contente de regarder les infos à la télé en faisant semblant de s'attrister pour gagner les prochaines élections, les plus petits se cachent et se font tuer. Les autres les insultent de tous les noms et ne font rien. Rien ne peut enlever le meurtre de la nature humaine. Ni la haine. Ni la lâcheté. Il y a très peu de gens vraiment bien dans le monde. Moi-même, je n'en fais pas parti.
Douze ans. La police. Assez ennuyante quand on doit voler pour survivre. Je me suis fait prendre. Prison pour mineurs, peuplée de délinquants en tout genre, racketteurs, bandes de jeunes déchaînés. Les gens se fichent de ceux qu'ils considèrent "inapte à s'intégrer à la société". Pourtant, certains sont bien plus sains d'esprits qu'eux. Je me suis tenue tranquille, œil pour œil, dent pour dent, et attention aux gardiens. Ce n'est pas toujours la victime qui est défendue. J'ai déjà vu des gardiens rejoindre allègrement des jeunes en battant d'autres plus jeunes.
Treize ans. Libérée pour bonne conduite. Installée dans une famille d'accueil. Ils ont peur. Je tente de nouer des liens à l'école, mais j'ai été typé "dangereuse". Seule. Les gens ont peur d'eux-même.
Je m'enfuis.
Quatorze ans. Je vole toujours, de plus en plus discrètement, pareille à un courant d'air. J'ai appris moi-même que je pouvais faire quelque chose se rapportant à la sorcellerie. J'ai encore vu des morts. Du trafic d'armes, de drogues. Des attentats géants, des avions passager exploser en plein vol. Tous ces morts... pourquoi, au final? Pour l'argent, le pouvoir? Non, je m'étais trompée. Parce qu'ils ont peur. Peur de mourir, peur des autres, peur d'eux-même. J'avais raison sur ce point, j'en étais convaincue.
Quinze ans. J'ai compris beaucoup de choses. Des choses, que peut-être personne d'autre n'a encore soupçonné, occupés à tuer, insulter, rabaisser les autres. La faim recommence à me tenailler le ventre. Je serais obligée de travailler pour les gens. Les gens qui ne savent pas voir, ne savent pas écouter, et surtout, ne savent pas aider, aimer ou agir. Travailler pour obtenir ce qui avait détruit ma famille. Mais cela fait longtemps que j'ai perdu mes émotions. Mes yeux ne font que refléter la douleur. Les fantômes de mes frères et sœurs parlent à travers moi. Je dois vivre pour eux, ne pas les décevoir, leur prouver que je peux faire mieux que les autres. Que je ne suis pas comme les autres. Car moi...
J'ai compris.
POUVOIRS ET ARMES : Peut matérialiser deux choses violettes non-vivantes ressemblant à des chauves-souris. Elles vont directement au visage de l'adversaire, le griffe et lui bloque la vue. Elles s'évaporent au moindre coup au moins aussi fort qu'une baffe. Elles servent surtout à faire diversion. Elle a un poignard recourbé à sa ceinture.
CODE : pas la peine o/
AUTRES : Et de trois! o/